Pourquoi partir en Jordanie ? L’avis de Claire

/ Coups de cœur de l’équipe

La Jordanie, c’est pour toi ?

Pour moi, partir en Jordanie, c’est découvrir un musée à ciel ouvert, avec une diversité de paysages impressionnante. Entre le désert de Wadi Rum, la mer morte, l’incontournable Petra et tous les autres vestiges architecturaux, c’est un pays qui émerveille, et qui vous entraîne dans son histoire.

Quelle est la meilleure période de l’année pour y aller ?

Pour profiter de températures agréables et d’un bel ensoleillement, l’idéal est de partir au printemps, entre mars et mai.

Quel itinéraire conseilles-tu pour une première fois en Jordanie ?

Pour pouvoir apprécier les différentes facettes de la Jordanie, un itinéraire comprenant ces étapes est pour moi idéal :

Amman, la capitale du pays, et ses belles ruines antiques
Flotter sur la Mer Morte et profiter des paysages exceptionnels qu’elle offre
Traverser le Sîq pour découvrir le Trésor de Petra
Aqaba et les rives de la Mer Rouge
Traverser la vallée désertique et protégée de Wadi Rum

L’indispensable à prendre dans sa valise ?

Avant de partir en Jordanie, il ne faut pas oublier ses chaussures de marche ! En effet, les sites comme Petra ou Jerash sont immenses, et l’envie de les explorer de bout en bout est si forte que les kilomètres s’enchaînent rapidement sans même que l’on s’en aperçoive.

Un lieu qui t’a marqué et pourquoi ?

Sans grande surprise, le lieu qui m’a le plus marqué est le site de Petra.

Traverser le Sîq nous met déjà dans l’ambiance, et plus l’on s’enfonce dans cet étroit canyon, plus l’envie de découvrir la destination finale est grande. Enfin, après plusieurs centaines de mètres, l’attente prend fin, et le Trésor de Pétra se dévoile sous nos yeux. On a alors l’impression d’avoir voyagé dans le passé, et que les caravanes transportant encens et épices vont soudainement défiler devant nous.

Qu’est-ce qu’on mange en Jordanie ?

Notre traditionnelle baguette de pain est remplacée par le Shrak, un pain plat qui accompagne la majorité des plats jordaniens. On peut y glisser de la viande d’agneau ou du poulet et le transformer en sandwich. Dans un repas jordanien, on retrouve souvent du houmous, de la sauce au concombre et au yaourt, ou encore du caviar d’aubergine.

Mais le repas qui m’a le plus marqué est celui où la nourriture est littéralement sortie de sous la terre ! Ce four souterrain est un zarb bédouin (voir photo), initialement utilisé pour faire cuire une chèvre, un poulet ou un agneau entier. Cette méthode offre une cuisson lente qui préserve les saveurs de la viande, en la rendant croustillante à l’extérieur et tendre et juteuse à l’intérieur. Aujourd’hui, les Bédouins s’en servent beaucoup pour cuire des pommes de terre et d’autres légumes.

Une coutume insolite ?

Il s’agit plutôt d’une astuce locale que d’une coutume, mais j’ai remarqué que les Bédouins se mettaient du khôl noir sous les yeux, et j’ai appris plus tard que ce n’était pas une question d’esthétisme, mais que cela leur permettait de se protéger des petites bêtes qu’il peut y avoir dans le sable !

Un mot appris et utilisé en Jordanie ?

« Choukran », simple mais très utile pour remercier les locaux.

Un moment fort vécu sur place ?

Le partage du thé avec les Bédouins, avec le sentiment d’être perdus au beau milieu du désert de Wadi Rum, fût pour moi un moment magique. Accompagné des pâtisseries orientales, à base de pistache, miel, et sirop aromatisé à la fleur d’oranger ou à l’eau de rose, je pense que l’on peut dire que ce fût un moment délicieux !

Qu’est-ce qu’il y a à ramener de Jordanie ?

On peut, justement, ramener de délicieuses pâtisseries, mais aussi des épices, du café à la cardamome, ou encore des produits de la mer morte.

Ton meilleur conseil ?

Ne pas oublier son keffieh dans le désert ! Non seulement pour adopter le style local, mais aussi pour se protéger du soleil et du sable.

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